En novembre 2018, Alice Vidal (à gauche sur la photo) a remporté les Championnats de France d’escrime pour son entreprise, Sopra HR. La diplômée Digital Marketing Strategy de l’EMLV avait déjà remporté plusieurs titres aux Championnats de France Universitaires d’escrime.
Elle n’a eu aucun problème à tout concilier : ses cours au Pôle, les projets à mener à l’école et son entraînement sportif intensif. Dans le monde professionnel, c’est la même chose. Elle gère son emploi du temps de sorte qu’elle puisse consacrer du temps au sport, tout en restant opérationnelle au bureau.
L’enthousiasme de la Sopra
Lorsque j’ai annoncé aux ressources humaines que j’allais participer aux Championnats de France Entreprises pour la Sopra, ils m’ont encouragée.
Cela ne fait que 4 mois que je suis dans l’entreprise, mais ils sont très compréhensifs vis à vis de ma pratique sportive.
Au moment du recrutement, je leur ai expliqué que j’avais une compétition en Amérique du Sud et que je ne pourrai pas arriver exactement quand ils le souhaitaient. Cela ne leur a pas posé problème. Ils ont tout de même accepté que j’entre dans l’équipe.
Cerise sur le gâteau, j’ai remporté la compétition ! Je ne sais pas si cela me donnera de l’avancement dans mon poste de consultante SIRH (je m’occupe des nouveaux logiciels de paie avec le passage au prélèvement à la source), mais en tout cas, c’était une excellente expérience et je sais que la Sopra est ravie.
Le sport en compétition : une compétence à mettre en valeur
J’irais même plus loin : le sport de haut niveau m’a probablement aidée à décrocher des postes. J’ai travaillé chez Hoolders, 1ère plateforme de co-funding en France, et le patron ne me l’a pas caché.
S’il m’a recrutée, c’est parce que je savais ce qu’était la compétition et ses enjeux.
Je sais ce que recouvrent des valeurs comme la détermination, le dépassement de soi. Je ne baisse pas les bras… même si l’adversaire a des points d’avance. Autant de compétences qu’il est intéressant de faire valoir en équipe. Je sais gérer mes émotions, je ne me laisse pas déstabiliser.
A l’EMLV, le sport était une « bonne fatigue »
A l’école, je me rendais à l’entraînement trois ou quatre fois par semaine en soirée. Tous les week-ends, je m’occupais des jeunes et je faisais de l’arbitrage. Je participais également à des compétitions universitaires les mercredis et jeudis. Les profs étaient très conciliants avec moi. Ils me rendaient la vie plus facile en me donnant les photocopies des cours par exemple.
Si j’étais fatiguée ? Parfois, oui. Mais c’était de la « bonne fatigue » ! C’était un peu difficile de se lever pour aller en cours à 8h30, je l’avoue.
Mes conseils aux élèves
Il faut bien profiter des travaux de groupe et nouer des contacts. C’est grâce à un ami de première année, Nicolas, que je suis entrée dans l’entreprise où je travaille actuellement, la Sopra.
Le Pôle est très bien doté en infrastructures sportives. Avoir une salle de sport à l’intérieur avec des équipements neufs, c’est rare. Et il y a de nombreux sites où pratiquer toutes sortes de disciplines. Bien sûr, j’encourage tous les élèves à en profiter.
Plus d’informations sur la filière Sportifs de Haut Niveau à l’EMLV et le MBA