Thomas Neubauer étudie en filière Sportif de haut niveau (SHN) à l’EMLV. C’est l’un des rares pilotes de course à poursuivre une formation post-bac en parallèle de la compétition automobile. Témoignage d’un étudiant avide de sensations fortes, mais qui sait garder les pieds sur terre.
La semaine dernière, les partenaires de Thomas Neubauer, ses parents, ainsi que le Directeur de l’EMLV, Sébastien Tran et la Responsable des Sports du Pôle Léonard de Vinci, Céline Graet de Freitas, étaient conviés au lancement de la saison du pilote âgé de 19 ans. L’événement avait lieu à Charles Pozzi Levallois, dans l’atelier historique de Ferrari.
Le pilote de course habitué à courir sur Formule Renault (Tech1 Racing) participera à deux championnats prestigieux dont celui de Blancpain GT Challenge. Un nouveau chapitre s’ouvrira alors pour cet étudiant en commerce de l’EMLV, puisqu’il fera ses premiers pas dans la discipline endurance sur les 500ch Mercedes. Top départ le 4 mai 2019 sur le circuit de Brands Hatch (UK).
Poursuivre une carrière après celle de pilote professionnel
En général, le sport automobile débute très tôt, parfois vers 4 ou 5 ans. Pour moi, le déclic a eu lieu plus tard, alors que j’étais adolescent, vers 13 ans. La plupart des pilotes commencent dès leur enfance. Ils gagnent des compétitions vers 6 ans, et sont déscolarisés très vite. Ce qui n’a pas été mon cas.
J’ai passé mon baccalauréat en filière économique et sociale à distance avec le CNED et j’ai obtenu le diplôme avec mention Assez Bien. Je ne me voyais pas quitter les études ensuite. Alors c’est très logiquement que je me suis orienté vers une école de commerce qui proposait une filière Sportif de haut niveau.
Mon objectif, c’est de devenir pilote professionnel. Si j’y parviens, ma carrière ne durera que jusqu’à 40 ans environ. Il faut donc préparer dès maintenant ma carrière à venir. Je pense à un plan de reconversion pour éviter de rester au point mort après la course automobile.
Après avoir été pilote, je souhaite rester dans l’univers de l’automobile. Mon père est concessionnaire. Les Neubauer, c’est une affaire de famille. On en est à la sixième génération !
Peut-être reprendrais-je le flambeau. Ou bien je créerais ma propre entreprise. Ou bien encore, je passerais du côté du management de pilote. Un point commun à toutes ces options : il me faudra de solides compétences en termes de commerce et de management. Je fais confiance à l’EMLV pour me les apporter.
Un emploi du temps aménagé pour les Sportifs de haut niveau
A l’EMLV, un cursus est spécialement dédié aux Sportifs de haut niveau (SHN). Tout est fait pour qu’ils puissent concilier la compétition avec les cours. Je suis particulièrement satisfait de ce programme. J’ai commencé l’an dernier, je suis donc en deuxième année. Je ne suis présent à l’école que 70% du temps, c’est peu. Et pourtant, j’avance.
J’ai réussi à valider mon premier semestre avec 15 de moyenne, grâce à un travail collectif, avec mes autres collègues en SHN. Nous assistons à tous les cours ensemble, le programme est spécialement aménagé.
Je salue aussi le travail de toute l’équipe pédagogique, de l’encadrement. Ils sont proches de nous et nous donnent tous les outils pour réussir. J’ai aussi la chance de pouvoir compter sur mes parents, mes « fans n°1 » qui m’ont toujours soutenus dans cette aventure si particulière.
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