Wandrille Boniface est parti étudier au British Institute Technology à Vancouver, dans le cadre de la troisième année internationale de l’EMLV, durant laquelle 100% de la promo part à l’international.
Comment j’ai atterri à l’EMLV ? Alors que j’étais sur le point d’obtenir un bac STG, j’ai participé à une journée portes ouvertes au pôle. Mon frère étant lui même un ancien de l’EMLV, j’avais déjà entendu parler de l’école par le passé et suivre sa trace s’est rapidement révélé comme une évidence. Après 2 ans de programme commun, je dois avouer que j’avais hâte de quitter mon confort parisien pour aller à la découverte du monde, cette année à l’international tombait donc parfaitement.
Les classements de première année rentrant en compte, je me suis vite rendu compte que j’avais bien fait de travailler en première année, cela m’a permis de terminer avec un bon classement et d’obtenir le choix de destination que je voulais. Tout d’abord très attiré par l’Asie de l’Est et notamment par la Corée du Sud, j’ai finalement décidé de rejoindre le Canada et plus précisément la ville de Vancouver à l’extrême Ouest, dans l’université BCIT (British Columbia Institute of Technology).
Rapidement en sondant mes amis de l’EMLV, je me rends compte que je vais partir seul au bout du monde, les autres étudiants étant trop effrayés par le score élevé à obtenir au TOEFL : condition indispensable pour être accepté.
Nous arrivons donc à ce 24 Août 2014, jour de mon départ vers le Canada en pleine période de « Ice Bucket Challenge ». A peine arrivé, tout s’accélère! Je trouve un logement en deux heures à peine le lendemain de mon arrivée, et trois jours après les journées d’intégration ont lieu et tous les étudiants en échange (3 Français pour 50 Allemands et autres nationalités Européennes et Asiatiques). Pour souder le groupe l’école organise un week-end d’intégration dans la station de sports d’hiver de Whistler-Blackcomb où les épreuves de ski des jeux olympiques 2010 s’étaient tenues.
Retour au sérieux, les cours commencent la semaine qui suit et il faut donc se remettre vite au travail, les cours étant totalement différents de ceux en France, cela nécessite un léger temps d’adaptation mais les cours ne prennent pas trop de place dans mon emploi du temps (3h chaque jour).
Les cours que j’ai choisis (Social Media for Business, Event Planning, Sports Marketing, Advertising et Public Speaking) m’intéressent fortement, je me suis donc très vite habitué à cette nouvelle façon d’étudier.
Heureusement, il n’y a pas que le travail quand on est en échange, et les sorties se font nombreuses tous les week-ends et je rencontre de nouvelles personnes de différents horizons chaque jour. Les Canadiens sont bien entendu plus sympathiques que les Français (pas très compliqué, il est vrai), on ne se sent nulle part en danger et en plus la vie est moins chère qu’à Paris, bref le paradis sur Terre : MON PARADIS !
Au fil des semaines je découvre un peu plus Vancouver et son environnement, ses coutumes et surtout son sport numéro 1 : Le Hockey ! Alors attention : les Canadiens vivent au rythme du hockey, pour exemple un lendemain de défaite de l’équipe locale (Les Vancouver Canucks) une majorité des personnes de mon cours de Sports Marketing ne parlait pas et faisait petite mine toute la journée durant.
Mais nous sommes en Amérique du Nord, ne l’oublions pas et il y a d’autres sports et loisirs à foison, j’ai donc également assisté à un match de NBA, de football américain, regardé les séries que je suis d’habitude en France à leur heure de diffusion réelle, et non en streaming le lendemain matin lorsque la moitié de la planète connaît déjà le dénouement de l’épisode.
Bien évidemment j’ai aussi voyagé au gré de mes envies, ayant mis un gros budget de coté les mois précédents mon départ je me suis « fait plaisir », un nouveau téléphone, des voyages un peu partout : Seattle, Whistler, Squamish, Lake Louise, Tacoma, Banff, les différentes balades dans les montagnes entourant Vancouver et enfin les fameux Premium Outlets de l’état de Washington.
Je suis également sorti énormément, j’ai dû aller voir une dizaine de matchs de hockey (grâce à la rencontre d’une Pom-Pom Girl sur place qui me fournissait 8 tickets gratuits pour chaque match), testé presque toutes les bières de Vancouver, dansé dans les plus grandes boîtes de nuits du Canada et enfin mangé un nombre incroyable de Poutine et de Sirop d’Érable.
Enfin j’ai rencontré des personnes extraordinaires : je suis parti célibataire (avec la ferme intention de le rester) et avec la peur d’avoir un manque constant de mes amis Français. Évidemment je suis revenu en couple avec des centaines de nouvelles connaissances de partout dans le monde. Je ne peux donc que vous conseiller de partir en échange, c’est l’expérience d’une vie et cela permet de faire un bond énorme en terme de maturité car vivre loin de sa famille développe un sens de la débrouille incroyable et insoupçonné.
J’allais oublier, je tire un bilan extrêmement positif de cette expérience et je conclus mon programme canadien en validant tous mes crédits (30 ECTS) avec une moyenne totale de 85% (17/20). Maintenant c’est le temps du stage à l’international, destination beaucoup moins exotique en prévision mais toujours avec beaucoup de bières à disposition. Cette fois-ci ma terre d’exil sera la ville de Cork en Irlande où je serai en stage dans le domaine du marketing et des réseaux sociaux pendant 4 mois.
En conclusion je voudrai vous citer cette phrase de Saint Augustin pour vous faire comprendre l’importance de cette 3ème année à l’internationale : « Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page »
This post was last modified on 27/04/2015 15:22