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Yonatan, promo 2004, responsable grands comptes chez Chubb France, le premier assureur IARD coté en bourse au monde

Sur la scène de la vie au travail, comme dans la vie de tous les jours, « on n’a rien sans rien » ! Telle est la devise à laquelle Yonatan Belhassen est fidèle à travers ses missions professionnelles, qui ont suivi une courbe ascendante entre ses études spécialisées dans le commerce B to B, à l’EMLV et le poste qu’il occupe actuellement au sein de Chubb, la société d’assurance IARD cotée en bourse la plus importante au monde. L’IARD, incendie, accidents et risques divers, désigne un secteur clé des assurances, couvrant les biens.

Diplômé de l’EMLV en 2004 après 4 ans de formations et 2 stages au sein de Cap Gemini et de la société American Express, Yonatan Belhassen a rejoint Chubb en septembre 2019, en tant que responsable commercial du segment grands comptes.

Aujourd’hui, Yonatan mène une réflexion sur son évolution professionnelle et revient sur les enseignements acquis au cours de ses études en école de commerce, ainsi que sur les souvenirs de joueur en équipe de foot du Pôle Léonard de Vinci.

L’EMLV, un tronc commun favorisant le choix d’une spécialisation

Après un BAC ES obtenu à Notre-Dame de Meudon, mon choix s’est porté sur l’EMLV pour la qualité de ses intervenants professionnels en lien direct avec les matières étudiées.

La possibilité d’avoir une scolarité essentiellement basée sur la pratique plutôt que sur la théorie a réellement retenu mon attention. Les entretiens d’entrée m’ont conforté dans ce choix.

La possibilité de disposer d’un tronc commun les 2 premières années afin de faire le choix de son cursus « Commerce » ou « Finance » puis le choix de sa spécialisation, me concernant la composante B2B, ont également pesé fort.

Enfin, l’importance donnée à l’équilibre vie sportive du Pôle et études m’a également séduit. J’ai pu, pendant mes 4 années, porter les couleurs du PULV au sein de l’équipe de football. Et ainsi, partager les valeurs d’un collectif qui me sont chères.

Mémoire, stage, réseau, expérience professionnelle : les étapes d’une ascension continue

Mon stage en deuxième année a été l’occasion pour moi de mettre à profit mes premières connaissances au sein de la direction commerciale Infogérance de Cap Gemini.

Mon second stage, en fin de cursus, à la direction des Grands comptes entreprises d’American Express, a été un révélateur pour moi, avec la découverte d’alliances stratégiques entre acteurs du marché. Ce fut, du reste, l’objet de mon mémoire de fin d’étude.

Mon parcours professionnel, à l’image de beaucoup de jeunes diplômés, fut une interrogation pour moi malgré les convictions que je pouvais avoir. Mon objectif était simple sur ce marché B2B, commencer sur la fidélisation de grands comptes avant de tenter une expérience sur la partie développement, afin d’être armé pour revenir sur le marché banques-assurances qui m’avait énormément séduit chez Amex.

Ma carrière a donc commencé chez Arval en tant qu’ingénieur commercial junior pendant une année, avec des missions très intéressantes pour mon jeune âge, que sont l’achat de milliers de véhicules, le pilotage des reportings ainsi que la gestion de la logistique.

La groupe Randstad m’a ensuite proposé de les rejoindre dans le cadre de l’ouverture d’une agence Comptabilité Finance, avec la possibilité de démarcher de nouveaux clients et de participer à la chasse de candidats sur des profils tels que DAF, contrôleur de gestion, trésorier.

Cette expérience m’a permis de mettre à profit mes cours de RH reçus à l’EMLV et de pouvoir être en contact avec la direction générale et financière de nombreux clients.

Il est toujours important d’entretenir ses réseaux et communiquer avec son entourage professionnel. J’ai pu par l’intermédiaire du conjoint d’une collègue être démarché par Europ Assistance pour revenir par la petite porte (le mot n’est ici pas péjoratif, le fait est que Europ Assistance est avant tout un Assisteur et non un Assureur) sur le marché de l’assurance, en intégrant une équipe de 3 responsables régionaux en charge de grands comptes et des relations avec le monde du courtage.

Cette expérience m’a permis, au-delà de découvrir une nouvelle fois un environnement nouveau, de mettre à profit mon attrait pour les partenariats, en créant des synergies commerciales sur certains produits avec Generali, mais aussi en m’intéressant aux problématiques de mes clients/partenaires.

10 ans chez Aon, puis chez Chubb France !

En développant un produit unique en marque blanche à destination d’Aon, je fus ainsi remarqué par ce courtier d’envergure mondial pour rejoindre les équipes Individuelle Accident et Risques Spéciaux avec de sérieuses perspectives d’évolutions.

Après 5 années passées dans des secteurs d’activité très différents, je pouvais enfin me poser et avancer sur le secteur visé au sein d’une structure internationale ou les évolutions sont nombreuses.

Après 3 années passées au sein de ce service cherchant tantôt des couvertures pour des expatriés égyptiens en Irak, des primes de victoires pour des clubs de football ou encore l’assurance d’opérations publicitaires, j’ai eu l’opportunité de pouvoir intégrer le Département International d’Aon avec notamment la possibilité de gérer l’ensemble des grands comptes japonais.

Cette expérience fut l’occasion de me rappeler mes cours de culture générale et mettre à profit mon anglais également très pratiqué en dernière année. Une nouvelle fois, 3 ans après, je continuais d’avancer pour devenir directeur de clientèle grands comptes avec, sous ma responsabilité, la gestion de l’ensemble des risques assuranciels de multinationales. Mes connaissances techniques sur le plan assuranciel, ainsi que mon relationnel clients auprès d’une population de risk managers et directeurs financiers se sont étendus.

Après 10 années de succès commun avec les équipes Aon, j’ai eu l’opportunité de rejoindre Chubb en tant que responsable commercial du segment Grands Comptes.

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Chubb est une compagnie d’assurance américaine IARD, au rayonnement international (30 000 employés répartis dans 54 pays), avec un management que je qualifierai « anglo-saxon» c’est-à-dire une direction accessible et très orientée business.

Ce virage dans ma carrière me permet d’étoffer mes compétences managériales puisque je gère une équipe d’une dizaine de personnes, et de mettre à profit mon expertise acquise chez Aon pour accompagner les équipes dans la satisfaction des attentes des courtiers et des clients.

Proactivité et curiosité, deux ingrédients du succès

La diversité des matières dispensées à l’EMLV est clairement un plus et permet une ouverture d’esprit et de compétences. Certes, sur certains sujets il s’agit d’un vernis, mais les bases sont là, solides, et m’ont permis de me sentir à l’aise dans différents environnements.

Je pense surtout qu’aujourd’hui, il ne faut pas attendre, la proactivité a toujours guidé ma jeune carrière, j’ai toujours eu envie de faire plus, de comprendre mon environnement, même si certains sujets n’impactaient pas mon quotidien. Cela passe forcément par beaucoup d’heures de travail, notamment le soir à mon domicile, mais je pense qu’on a rien sans rien.

L’écoute est de loin la plus grande des qualités à mon sens pour apprendre et avancer. Echanger avec ses pairs, montrer son intérêt, apprendre, ne pas attendre que l’on vous donne, mais plutôt démontrer par votre travail et vos résultats que vous pouvez et vous voulez.

Mon parcours professionnel n’a jamais été guidé par l’argent, j’ai toujours fait le choix du challenge proposé, des connaissances complémentaires que j’allais pouvoir acquérir. Mieux vaut une courbe ascendante qu’une ligne qui devient droite très rapidement.

Mon objectif encore aujourd’hui est d’étoffer mes compétences et alimenter ma soif de connaissances.

A l’éternelle question, où vous voyez vous dans 5 ans, je dirais que ma vie n’est pas une autoroute, mais plutôt un chemin où les possibilités d’avancer sont nombreuses.

15 ans plus tard, le sentiment d’appartenance à l’EMLV n’aura toujours pas pris une ride !

Mes 4 années furent exceptionnelles en tous points, tant sur mes échanges avec mes camarades, que pour l’environnement dans lequel j’ai pu passer ces 4 années.

J’ai le sentiment d’avoir été dans les meilleurs conditions pour avancer et me préparer au mieux pour mon arrivée sur le marché du travail.

En fonction de mes possibilités et à mon niveau je serai ravi, si mon temps le permets, de pouvoir rendre ce que certains anciens ont pu m’apporter ( témoignages, maître de stage, TD…).

Si mon expérience peut servir à de futurs élèves, j’en serais très satisfait!

Soignez vos stages!

Le choix des stages en entreprises est, à mon sens, primordial pour avoir une vision claire de ce qu’on veut faire ou que l’on ne souhaite pas faire.

Certains étudiants s’y prennent parfois tard , ou minimisent l’impact de cette expérience, voire du temps que cela prend… mais c’est un élément clé.

À la sortie de l’école, votre seule expérience est celle de vos stages, le nom de votre entreprise, vos missions seront les seuls éléments différenciants à la lecture de votre CV. Posez-vous toujours la question de ce qui fera la différence entre vous et un de vos camarades !

Enfin, ne pensez pas comme ces nombreux jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui pensent que tout leur est dû parce qu’ils sont diplômés.

La concurrence est accrue, le monde du travail est de plus en plus compétitif, n’oubliez jamais que vous êtes le maître de votre carrière professionnelle.

Tissez-vous un réseau, identifiez un mentor, cherchez à développer vos compétences et avec votre background obtenu au sein du Pôle, vous serez armés pour réussir et atteindre vos objectifs !

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